SODAS ET BOISSONS SUCREES: une bombe à retardement!

Différentes études et méta-analyses viennent d’apporter des conclusions préoccupantes sur le lien entre la consommation journalière de sodas et de l’état de santé des populations. Elles ont été réalisées entre 1990 et 2010 dans plusieurs pays. Si la consommation est très élevée en Amérique du nord et en Allemagne, elle ne cesse de progresser en France depuis plusieurs années. Au début des études les populations ne présentaient pas de pathologies.  Si nous savons déjà que le fait de boire 2 à 3 verres de sodas ou boissons sucrées par jour favorise le surpoids et le diabète, il est plus surprenant de voir apparaître d’autres pathologies comme:

– l’augmentation de la graisse viscérale, maladie du « foie gras », 47% de cas rapportés pour une consommation de 3-4 verres par jour ( The american journal of clinical nutrition 2021)

– l’augmentation de la pression sanguine (10 études différentes) pour 25 à 70 % des participants, et jusqu’à 87% des adolescents!

– l’augmentation des risques cardiovasculaires pour 35% des 125.000 professionnels de santé (Etude Harvard 2010)

– l’augmentation d’insuffisance rénale jusqu’à 61%  chez les plus gros consommateurs des 3000 participants (journal of american nephrology 2018)

– l’apparition d’une puberté précoce (de plusieurs mois) pour 26% des jeunes filles de 9-14 ans (Growing up today study), sans relation avec le poids, la taille et l’activité physique.

Tous ces résultats confirment les suppositions avancées depuis de nombreuses années. Il est important de retenir que la consommation de boissons « LIGHT » ne réduit que faiblement ces risques.  Les chiffres sont presque identiques.